Tw . V*ol –
Mon viol m’a laissé une frustration sexuelle agressive, violente. Une envie de dire au monde ta gueule : Je suis plus que les violences que j’ai vécu.
Peux tu me laisser exprimer mes désirs ? Rêver d’une montagne d’illicite ? Je veux terrifier les gens par ma rage génératrice. Je veux baiser l’inconnu.e, l’amant.e, l’ami.e, lea petit.e perdu.e du coin et tous ce qui veut bien me suivre dans un moment perdu dans l’espace temps.
Je posséde un corps lubrique, qui a des fantaisies par milles et cents. Je veux les exprimer toutes, cassez les rythmes, les rendre saccadés.
Me munir de tout mon corps pour plonger dans le plaisir de l’autre, puis le mien, puis le nôtre. Et faire une danse concaré sacrés à l’apogée de nos fantasmes. Brûlant, coulant. Devenir chair et être. Jusqu’à transcender l’air.
Mon viol m’a laissé un goût amer dans la bouche que je décide de crier d’embrassade, pour rendre l’amertume à sa place dans l’oubli. Celui des corps qui se félicitent. Je redonne au monde ce qu’il m’a donné en redonnant à volonté, sans jamais me fatiguer.
Rien ne m’arrêtera dans l’envie d’aimer coucher, sauter, transcender, devenir tout ce que ton regard admire et répugne en même temps. Je serais le plus beau des déesses. La plus belle des dieux. Juste assez pour te faire crouler.
13/06/2025 – LM